COMMUNIQUE
Le Groupe d’expertise pluraliste sur les anciens sites miniers d’uranium
achève ses travaux avec la remise d’un dernier rapport
Communiqué, 4 novembre 2013
Le 4 novembre 2013, le groupe d’expertise pluraliste sur les anciens sites miniers d’uranium (GEP) a remis au directeur général de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et au représentant de la directrice générale de la prévention des risques (DGPR) du ministère de l’écologie un rapport qui vient clore plus de 7 années de travail sur l’héritage de l’exploitation minière de l’uranium en France. Au terme de ses travaux, le GEP note les avancées notables qu’il a contribué à obtenir. Il souligne également la nécessité de poursuivre et compléter les initiatives en cours pour aboutir à une prise en charge globale du devenir à long terme des sites. Il réaffirme enfin l’importance du pluralisme dont il a été porteur et appelle l’ensemble des acteurs, tant au niveau national que local, à prendre le relais de son action.
Ce rapport du GEP rend compte du déroulement de la mission d’information et de suivi qui lui a été confiée dans le prolongement des conclusions de son premier rapport, remis en septembre 2010. Un travail d’analyse approfondie l’avait conduit à émettre une série de recommandations pour renforcer la gestion à long terme des près de 250 anciens sites recensés sur le territoire métropolitain.
Après avoir rencontré plus d’une dizaine d’instances de concertation actuellement en place autour des anciens sites miniers d’uranium, le GEP livre ses impressions sur l’appropriation des enjeux par les acteurs locaux et la qualité du dialogue actuel, qu’il juge souvent trop formel et éloigné des enjeux du long terme. Considérant que ces instances locales – CLIS* hier, CSS** aujourd’hui – ont un rôle déterminant à jouer, il appelle les pouvoirs publics à faciliter leur montée en compétence et à encourager leur mise en réseau, et propose des pistes pour les accompagner. Le GEP souligne l'importance de cet accompagnement pour poursuivre une instruction et un suivi pluralistes de ce dossier au-delà de la fin de sa mission.
Le GEP dresse également un bilan des progrès accomplis depuis la remise de ses recommandations en 2010. Il salue l’amélioration importante de la connaissance des sites et de leurs impacts que constitue la réalisation de bilans environnementaux sur l’ensemble des secteurs miniers. Il note également que des jalons importants ont été posés par les pouvoirs publics dans le cadre du Plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs avec le démarrage d’une réflexion sur les options de traitement des rejets ou la stabilité à long terme des digues assurant le confinement des résidus de traitement. Ces initiatives vont dans le sens des recommandations du GEP et doivent être poursuivies, jusqu’à se traduire par des actions concrètes sur les sites concernés. D’autres progrès recommandés par le GEP restent toutefois à concrétiser, en particulier pour clarifier les modalités de gestion future des sites actuellement sous la responsabilité d’Areva.
Le GEP a été mis en place en 2006 par les ministres de l’écologie, de la santé et de l’industrie afin de porter un regard critique sur l’impact des anciens sites miniers d’uranium et d’éclairer l’administration et l’exploitant sur les perspectives de gestion à long terme. Constitué d’une palette d’experts issus d’Areva, d’organismes institutionnels – dont en particulier l’IRSN –, du monde académique mais également d’experts indépendants et d’associations non gouvernementales, il a démontré qu’il était possible de surmonter les difficultés qu’impose la confrontation de points de vue et de cultures différentes pour faire émerger une réelle capacité d’expertise pluraliste sur un dossier dont la sensibilité sociétale est tout particulièrement forte.
* Commission locale d’information et de suivi
** Commission de suivi des sites
Ce rapport du GEP rend compte du déroulement de la mission d’information et de suivi qui lui a été confiée dans le prolongement des conclusions de son premier rapport, remis en septembre 2010. Un travail d’analyse approfondie l’avait conduit à émettre une série de recommandations pour renforcer la gestion à long terme des près de 250 anciens sites recensés sur le territoire métropolitain.
Après avoir rencontré plus d’une dizaine d’instances de concertation actuellement en place autour des anciens sites miniers d’uranium, le GEP livre ses impressions sur l’appropriation des enjeux par les acteurs locaux et la qualité du dialogue actuel, qu’il juge souvent trop formel et éloigné des enjeux du long terme. Considérant que ces instances locales – CLIS* hier, CSS** aujourd’hui – ont un rôle déterminant à jouer, il appelle les pouvoirs publics à faciliter leur montée en compétence et à encourager leur mise en réseau, et propose des pistes pour les accompagner. Le GEP souligne l'importance de cet accompagnement pour poursuivre une instruction et un suivi pluralistes de ce dossier au-delà de la fin de sa mission.
Le GEP dresse également un bilan des progrès accomplis depuis la remise de ses recommandations en 2010. Il salue l’amélioration importante de la connaissance des sites et de leurs impacts que constitue la réalisation de bilans environnementaux sur l’ensemble des secteurs miniers. Il note également que des jalons importants ont été posés par les pouvoirs publics dans le cadre du Plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs avec le démarrage d’une réflexion sur les options de traitement des rejets ou la stabilité à long terme des digues assurant le confinement des résidus de traitement. Ces initiatives vont dans le sens des recommandations du GEP et doivent être poursuivies, jusqu’à se traduire par des actions concrètes sur les sites concernés. D’autres progrès recommandés par le GEP restent toutefois à concrétiser, en particulier pour clarifier les modalités de gestion future des sites actuellement sous la responsabilité d’Areva.
Le GEP a été mis en place en 2006 par les ministres de l’écologie, de la santé et de l’industrie afin de porter un regard critique sur l’impact des anciens sites miniers d’uranium et d’éclairer l’administration et l’exploitant sur les perspectives de gestion à long terme. Constitué d’une palette d’experts issus d’Areva, d’organismes institutionnels – dont en particulier l’IRSN –, du monde académique mais également d’experts indépendants et d’associations non gouvernementales, il a démontré qu’il était possible de surmonter les difficultés qu’impose la confrontation de points de vue et de cultures différentes pour faire émerger une réelle capacité d’expertise pluraliste sur un dossier dont la sensibilité sociétale est tout particulièrement forte.
* Commission locale d’information et de suivi
** Commission de suivi des sites
• Documents associés :
Rapport du GEP :
GEP, 2013, Mission complémentaire du Groupe d’expertise pluraliste sur les sites miniers d’uranium - Présentation aux instances locales et évaluation de la mise en œuvre des recommandations pour la gestion des anciens sites miniers d’uranium en France.
>> Accès au rapport.
• Retour aux actualités
Rapport du GEP :
GEP, 2013, Mission complémentaire du Groupe d’expertise pluraliste sur les sites miniers d’uranium - Présentation aux instances locales et évaluation de la mise en œuvre des recommandations pour la gestion des anciens sites miniers d’uranium en France.
>> Accès au rapport.
• Retour aux actualités
Dernière modification :
14/11/2013 17:44